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Baisse dévastatrice de 69 % des populations d'animaux sauvages - le WWF met en garde
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Baisse dévastatrice de 69 % des populations d'animaux sauvages - le WWF met en garde

Les régions tropicales de la planète sont confrontées à une chute des populations d'animaux sauvages à un rythme effarant, tandis que les populations d'espèces d'eau douce ont subi une chute de 83%, a révélé jeudi le Rapport Planète vivante (LPR) 2022 du Fonds mondial pour la nature (WWF), soulignant qu'il n'y a pas de temps à perdre dans la lutte contre le changement climatique.

Le nouveau rapport a montré que les populations d'animaux sauvages surveillées, y compris les mammifères, les oiseaux, les amphibiens, les reptiles et les poissons, ont connu une chute dévastatrice de 69 % en moyenne depuis 1970.

Dans une interview accordée à Xinhua par vidéoconférence, le directeur général du WWF International, Marco Lambertini, a averti : "Les chiffres sont choquants et confirment le fait que notre mode de vie, de consommation et de production n'est tout simplement pas durable. L'impact sur le monde naturel est immense.

C'est le premier message négatif, malheureusement." "Le deuxième message est un peu plus excitant car le rapport met en évidence le fait que nous savons exactement ce qu'il faut faire pour infléchir la courbe de la perte de biodiversité. Nous devons protéger mieux et davantage la nature qui reste sur notre planète", a-t-il ajouté.

"Nous devons restaurer ce qui est possible, et nous devons gérer durablement le reste. Cela signifie que nous devons faire passer les 'cinq grands' moteurs économiques de la perte de nature : l'agriculture, la pêche, les infrastructures, les industries extractives et la foresterie, de pratiques négatives à la nature à des pratiques positives pour la nature", a souligné M. Lambertini.

L'ensemble des données du rapport présente près de 32.000 populations de 5.230 espèces. L'indice de la planète vivante (LPI) dans le rapport, fourni par la Zoological Society of London (ZSL), montre qu'entre 1970 et 2018, les populations d'animaux sauvages surveillées en Amérique latine et dans la région des Caraïbes ont chuté de 94 % en moyenne.

Selon lui, la perte d'habitat et les obstacles aux voies de migration sont responsables d'environ la moitié des menaces pesant sur les espèces de poissons migrateurs surveillées.

UNE SEULE CHANCE A noter que les dirigeants mondiaux doivent se réunir lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, COP27, dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, du 7 au 18 novembre. "Lors de la COP27, notre objectif principal sera de soutenir et de faire pression pour que davantage de solutions au climat basées sur la nature soient adoptées par les gouvernements et davantage de financements climatiques pour soutenir les solutions basées sur la nature", a exhorté M. Lambertini. "La nature est une alliée pour lutter contre le changement climatique.

En fait, la nature est indispensable pour atteindre un résultat net zéro d'ici à 2050, car une réduction des émissions à elle seule ne suffira pas", a-t-il poursuivi. La COP27 sera suivie par la 15e Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (COP15) en décembre à Montréal, au Canada, sous la présidence de la Chine. Selon le chef du WWF, basé à Gland, en Suisse, "la COP15 a l'opportunité d'adopter un cadre mondial pour la biodiversité.

La Chine est le président de la COP15 et nous espérons vraiment qu'un objectif global pourra être adopté pour que nous ayons la neutralité carbone d'un côté et la nature positive de l'autre. Les deux ensemble se soutiendraient pour offrir une planète stable et un avenir sûr pour l'humanité." "Il n'y a pas de place pour la complaisance", a insisté M. Lambertini.

"La science sur le climat est très claire et la science sur la perte de la nature est également très claire. Le changement climatique, l'effondrement des écosystèmes, l'épuisement des ressources naturelles sont des menaces pour la sécurité de l'humanité. On ne peut plus jouer avec ça", a-t-il souligné.

Les auteurs du rapport ont également appelé les décideurs politiques à transformer les économies afin que les ressources naturelles soient correctement valorisées. "Nous devons investir plus directement, en particulier pour soutenir les pays du Sud et protéger davantage la nature qu'ils ont encore", a déclaré M. Lambertini.

Le WWF est une organisation de conservation indépendante, avec plus de 30 millions de sympathisants et un réseau mondial actif dans plus de 100 pays. La LPR 2022 est la 14e édition de la publication phare biennale du WWF. (par Martina Fuchs / Source: Xinhua)

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